… Le cinquième va vous étonner !
Oui, pardon, vous avez raison – soyons sérieux deux minutes. Après tout, si vous êtes là, c’est pour glaner des informations utiles sur l’art et la manière d’optimiser vos pages de destination, parce que…
- Vous avez un projet de refonte de site web…
- Souhaitez optimiser vos taux de conversion existants…
- Ou vous intéressez tout simplement au sujet !
Chez WeBop, ça fait un moment que nous concevons des pages de destination qui alpaguent, qui accrochent et qui convertissent sans détour.
Du moins est-ce l’objectif que nous visons ?
Et pour ça, il n’y a pas de miracle :
Nous suivons plusieurs grands principes qui ont fait leurs preuves.
Et quand on dit « qui ont fait leurs preuves », on entend par là théorisés, étudiés et mis en pratique par bon nombre d’entreprises dans l’écosystème du numérique… Et si vous ne les connaissez pas, c’est le moment ou jamais de vous mettre à la page (de destination) !
Avec ces quelques conseils, vous devriez pouvoir :
- Vendre vos produits plus efficacement;
- Présenter vos services de façon lisible et efficiente;
- Simplifier le parcours utilisateur ;
- Générer davantage d’abonnés à votre newsletter ;
- Inciter les utilisateurs à cliquer sur un CTA bien placé ;
- Et mille et une autres choses dont l’énumération serait aussi inutile que fastidieuse… Tout est possible !
Parés pour le décollage ? Alors allons-y ?
Pas si vite ! Qu’est-ce qu’une page de destination ?
… Ah, certes, vous avez raison. C’est qu’on aurait presque tendance à mettre la charrue avant les bœufs.
Une page de destination (ou landing page, dans la langue de la perfide Albion) est, comme son nom l’indique, la page sur laquelle arrivent vos visiteurs par X ou Y canal d’acquisition (résultats Google, publicité, email…).
Dit autrement, c’est la première page que voient vos visiteurs en arrivant sur votre site.
Et puisque le premier contact est capital dans le processus de conversion, vous devez maintenant prendre conscience de l’importance d’une telle page…
En un mot comme en dix puissances quinze : elle est cruciale !
❌ Le design de votre site accuse un peu le poids des âges ?
L’utilisateur prend ses jambes à son cou.
❌ Les informations sont peu claires ?
Le visiteur quitte le site manu militari.
❌ Il y a une surcharge d’informations, d’images, d’éléments visuels ?
Adieu, l’utilisateur ne reviendra pas.
❌ Le formulaire à remplir est trop long ou demande trop de renseignements ?
On ne risquera pas de revoir vos visiteurs de sitôt.
Bref, si toutes les pages de votre site sont potentiellement des pages de destination, mais que toutes n’ont pas forcément vocation à convertir, il convient néanmoins de s’assurer que les principales pages stratégiques soient construites de façon efficiente afin d’orienter correctement vos visiteurs.
Sinon, c’est simple : utilisateur perdu ou mécontent = pas de chiffre d’affaires.
Vous voyez l’intérêt ?
Alors passons maintenant en revue les fameux conseils dont nous vous parlions précédemment.
Conseil n°1 : Aller à l’essentiel, réduire le superflu
On pourrait dire qu’il s’agit du principe fondateur, celui qui doit vous guider dans la conception de vos pages de destination. Et ceci part d’un simple constat :
Vos utilisateurs (et nous avec) sont en constante surcharge cognitive quand ils se baladent sur le web.
Des images par ci… Des vidéos par là… Des infographies, des sons, des textes…
Conséquence directe : vos utilisateurs scannent les pages à la recherche de l’information la plus importante.
Ainsi, plus vous leur imposez d’éléments sur une page (quels qu’ils soient), plus vous êtes susceptibles de les perdre en route. Et c’est ce que nous voulons absolument éviter.
Par conséquent, les pages de destination les plus efficientes sont généralement celles qui sont le plus épurées, aussi bien dans le design que dans la transmission des informations, avec des CTA apparents et immédiatement reconnaissables.
En résumé :
Une page = un concept = un objectif.
Pas plus, pas moins.
Conseil n°2 : Écrire un bon titre
Et quand on dit « bon titre », on ne parle pas des trucs éculés dont on a fait la blague en introduction, par exemple : « 6 conseils de fifou pour exploser votre taux de conversion, le cinquième va vous épater ».
Non, on vous parle d’un titre honnête et respectueux de ses utilisateurs, qui annonce sans détours ce qu’il va trouver sur la page.
C’est bien le cas de notre article : vous y retrouverez très exactement 6 conseils pour vous aider à optimiser vos pages de destination.
De façon très schématique, un « bon titre » repose sur deux éléments :
- La concision, autant que possible : ne noyez pas votre visiteur sous trop d’informations. Restez précis, allez à l’essentiel.
- Partez du problème utilisateur, et offrez-lui une solution. Votre visiteur est venu chez vous car il a un besoin ou un problème, à vous de lui expliquer en quoi vous comblez ses attentes.
En ce qui nous concerne, notre article respecte ces deux fondamentaux : il est relativement concis (« page de destination » et « taux de conversion », c’est tout de même long à écrire) et apporte une solution au problème utilisateur (« j’ai des taux de conversion tout nuls, comment y remédier ? »).
Conseil n°3 : Soigner son introduction
Il arrive toujours un moment où vous devez présenter vos services ou vos produits.
Et comme tout le reste, ça ne s’improvise pas.
Sur cet aspect, on rentre dans le confluent de plusieurs champs de compétences, l’UX et la conception / rédaction (le copywriting en anglais) entre autres choses, et il nous faudrait clairement écrire un autre (long) pavé pour en parler plus précisément.
Retenez néanmoins l’élément suivant :
Votre objectif principal est de conserver l’attention de l’utilisateur, et de l’inciter à passer à l’action.
L’attention de votre visiteur a déjà été captée par le titre : il s’agit maintenant de lui expliquer un peu plus en détails (mais toujours de façon concise, n’est-ce pas ?) en quoi vous répondez à son besoin, et les bénéfices qu’il va pouvoir tirer de votre offre produit.
Il existe plusieurs modèles structurels d’écriture – AIDA (Attention – Intérêt – Désir – Action), PAS (Problème – Agiter – Solution), CAB (Caractéristique – Avantage – Bénéfice), avec chacun une approche différente pour capter l’attention de l’utilisateur et l’inciter à convertir.
Notez d’ailleurs que ce conseil vaut aussi pour tout contenu qui pourrait se trouver sur votre page !
Conseil n°4 : Des CTA lisibles et compréhensibles
Pour ceux qui pourraient l’ignorer, « CTA » est l’acronyme de « Call to Action », soit « Appel à l’action » dans notre belle langue franco-française. Il s’agit d’un élément invitant l’utilisateur à… effectuer une action, en l’occurrence, ici, sur une page de destination.
Les CTA jouent un rôle très important dans la conversion : ce sont eux qui finalisent le parcours utilisateur sur votre page de destination.
Une fois que l’utilisateur a toutes les cartes en main, il doit pouvoir passer à l’action rapidement, sans tergiverser ni se poser davantage de questions.
Par conséquent…
- Votre CTA doit être accessible à tout instant ;
- Il doit être facilement identifiable;
- Il doit être compréhensible.
Donc pas de petit bouton planqué en dessous d’un pavé de texte, de « cliquez ici » (mieux vaut écrire à quoi correspond clairement le CTA, par exemple : « Inscrivez-vous à la newsletter »), ni de couleurs qui risquent de se confondre avec vos visuels.
Conseil n°5 : Ajouter la preuve sociale
Vous avez remarqué comme la plupart des gens sont rassurés par la présence d’avis produits positifs ?
C’est même un facteur de conversion.
Eh bien c’est ça, la preuve sociale : montrer que vos services ou vos produits sont appréciés du plus grand nombre, ce qui va inciter les autres à calquer leur comportement sur cette foultitude de bienheureux.
Et ce n’est pas nous qui l’affirmons, c’est Nielsen (invocation d’une figure d’autorité pour vous convaincre – vous voyez, ça fonctionne).
Deux exemples possibles de preuve sociale :
- Les commentaires et avis produits, bien sûr : sans forcément les lire, vos utilisateurs seront déjà rassurés par des notes positives.
- Des références si vous vendez des services, et dans ce cas-là, on ne va pas se mentir : plus la référence est belle, plus l’effet « waou » sera décuplé.
Conseil n°6 : Terminer par des éléments de réassurance
Dernier conseil qui peut faire basculer la conversion en votre faveur : ajouter des éléments de réassurance sur votre page de destination.
Trois objectifs ici :
- Rassurer (forcément) l’internaute sur votre engagement et votre sérieux ;
- Lui prouver que vous l’accompagnez durant tout le processus d’achat, et même après ;
- Le convaincre définitivement de convertir.
Cela peut passer par différents éléments : une livraison en 24h, satisfait ou remboursé, un numéro téléphonique pour vous contacter facilement…
Exemple concret d’optimisation de page de destination
Vous vous demandez peut-être à quoi ça peut ressembler tout ça, appliqué de façon concrète à une page de destination.
Quelle chance : on a justement ça dans notre besace.
Voici ce que l’on a pu faire avec l’un de nos clients :
Vous remarquerez que tout y est :
- Une page globalement dépouillée, sans superflu. Dans le jargon, c’est ce qu’on appelle une squeeze page: une page conçue pour obtenir les coordonnées d’un visiteur.
- Un titre simple et direct : « Trouvez vos futurs bureaux ».
- Un formulaire qui va à l’essentiel, avec le numéro de téléphone de la conseillère à côté pour éviter de le remplir au besoin.
- Un CTA aisément identifiable.
- Une preuve sociale via les références.
- Des éléments de réassurance.
Et les performances sont là : le taux de conversion plafonne à 15%.
On peut toujours mieux faire, mais c’est déjà correct !
Bonus : Optimiser ses pages de destination en continu
Vous en voulez encore ? Pas de problème !
Voilà un sujet que l’on n’a pas abordé ici, et qui est toutefois crucial pour améliorer les performances de ses pages de destination :
L’A / B Testing.
L’A / B Testing, c’est une méthode qui permet de comparer deux versions (ou plus) d’une page de destination et d’identifier celle qui convertit le mieux.
Parce qu’on aura beau tout prévoir, tout bien structurer, tout bien agencer… On ne sait jamais comment l’internaute va réagir au final.
D’où l’importance d’analyser les résultats, et d’opérer des ajustements en fonction des données observées !
Il existe aujourd’hui de nombreux outils permettant de faire de l’A / B Test, certains étant d’ailleurs partiellement gratuits : vous n’avez donc décidément aucune excuse pour ne pas optimiser vos pages de destination.
Et si vous ne savez pas par quoi commencer…