Rappelez-vous : la dernière fois, on avait vu pourquoi il était intéressant d’avoir un site web rapide 🧐

On va éviter de vous rabâcher cet article (si vous souhaitez le lire, il est ici : « Quel est l’intérêt d’avoir un site web rapide ? »), mais pour les quelques-uns d’entre vous qui seraient pressés, on va quand même vous récapituler les principaux points-clefs :

  1. Ça améliore l’expérience utilisateur;
  2. Ça permet donc de réaliser davantage de ventes;
  3. Ça booste sensiblement votre SEO.

En somme que des avantages ! Il serait peut-être temps de passer à la vitesse supérieure… 👀

Bon, mais comment on fait ça ?

Par où et par quoi commencer pour rendre son site plus rapide et tutoyer enfin la vitesse d’un photon dans l’Univers ?

C’est ce que nous allons voir dans ce petit guide conseils 👇 

                                     En bref : quelques éléments                                                               à vérifier pour avoir un site + rapide…

Comment avoir un site web rapide ?

Petite mise en garde avant de débuter

Désolés pour ce titre un peu effrayant, mais on se doit de commencer par-là :

  • Si vos compétences techniques sont limitées, ou si vous ne savez pas vraiment ce que vous faites, contactez un professionnel !

Si tous les tutos commençaient de cette façon, on éviterait certaines déconvenues ! Nous avons déjà eu des clients qui ont essayé de se débrouiller par eux-mêmes et qui ont enchaîné catastrophe sur catastrophe en essayant de bien faire.

Alors, nous le redisons : en cas de doute, ne touchez à rien – faites toujours un backup de votre site – et contactez des professionnels !

Par ailleurs, ce petit guide ne se prétend pas exhaustif. Mais alors, pas du tout : il y a beaucoup d’autres points à vérifier pour avoir un site ultra performant, comme utiliser un CDN, optimiser sa base de données, activer GZIP…

Cependant, il s’agit là de conseils de base pour déjà observer des résultats satisfaisants 💪

Premier point : choisir un hébergement haute performance

Commençons par le plus évident – quoique, ça ne l’est pas forcément chez tout le monde…

Pour rappel, un hébergeur, c’est une entreprise qui stocke toutes les données de votre site en ligne – images, texte, vidéos, sons, etc. Il existe trois grandes catégories d’hébergements, chacun avec des avantages et des inconvénients… notamment par rapport à la vitesse potentielle que peut atteindre un site.

D’abord, les hébergements mutualisés, sans doute les plus connus et les plus populaires, parce que ce n’est pas très cher. Comme son nom l’indique, plusieurs sites partagent un même serveur… Ce qui signifie qu’ils se partagent l’ensemble des ressources disponibles (donc la vitesse est impactée), et que si un grave problème impacte l’un des sites, les autres sont potentiellement concernés ! En résumé, c’est exactement comme vivre en colocation.

Deuxième type d’hébergement, les dédiés. Sans rentrer dans les détails, c’est l’exact inverse des mutualisés : votre site est tout seul dessus, il monopolise l’intégralité des ressources et peut donc aller vite, mais ça coûte rapidement cher en frais d’entretien…

Enfin, citons les hébergements VPS – pour Serveur Virtuel Privé, une sorte d’hybride entre le mutualisé et le dédié, mais là, il va vous falloir de solides connaissances (ou un prestataire) en administration système…

Bref, qu’est-ce qu’on choisit ? 🤷‍♀️

Chez WeBop, on a choisi d’allier prix abordables et performances maximales avec des hébergements infogérés WordPress (notre CMS de prédilection). Concrètement, c’est pareil qu’un serveur dédié, sauf qu’il est exclusivement réservé aux WordPress, avec également d’autres avantages à côté puisque tout est optimisé pour ce CMS.

Et sincèrement, il s’agit d’une excellente solution pour déjà partir sur une solide base technique 💪

Second point : optimiser ses images

On va commencer par une petite stat’ : selon HTTP Archive, en 2018, les images constituaient en moyenne 20% du poids d’une page !

Oui, c’est énorme, et c’est évidemment un axe d’optimisation intéressant sur lequel grappiller du temps de chargement.

En effet, les images non optimisées ralentissement considérablement le chargement de vos pages, avec tout l’impact que l’on sait derrière (rappelez-vous, vos internautes n’ont aucune envie d’attendre trois heures que votre site s’affiche complètement !).

Tout l’enjeu va donc consister à optimiser les images de votre site à l’aide de plugins ou de scripts de compression par exemple afin de réduire leur taille.

Mais d’abord, premier geste à adopter : les réduire sous votre outil de création graphique. Sous Photoshop par exemple, vous pouvez enregistrer votre JPEG avec une qualité légèrement inférieure – ce qui vous permettra déjà d’économiser de précieux kilo-octets, sans trop sacrifier à l’apparence de votre visuel.

Deuxième chose à faire : utiliser si possible des images WebP – un format spécial développé par Google qui vous permet de réduire la taille de vos images sans impact sur sa qualité.

Troisième chose, évitez les GIF. Ils sont souvent rigolos, mais beaucoup pèsent plus d’1 Mo, ce qui tue littéralement les performances de vos pages.

Si vous avez suivi cette checklist, vous devriez déjà avoir bien réduit la taille de vos images.

La dernière étape, c’est de recourir à des scripts ou des plugins de compression, comme on l’évoquait plus haut. Sur WordPress, il en existe des tas, et parmi les plus connus : Imagify, WP Smush, Optimole…

Enfin, si vous avez beaucoup d’images, déployer le Lazy Load (une technique d’optimisation) serait le bienvenu !

Troisième point : activer la mise en cache

 

C’est sans doute l’une des actions les plus importantes que vous puissiez faire pour optimiser vos performances.

Mettre quelque chose en cache, c’est demander au serveur de se « souvenir » d’une page qu’il a déjà affichée à un visiteur. Ainsi, quand ce visiteur revient sur cette page, le serveur n’a pas à faire tout l’effort de traitement pour afficher les éléments : il va piocher dans sa « mémoire » et affiche presque instantanément la page.

Vous l’aurez compris : c’est un super axe d’optimisation possible.

Il existe deux types de mise en cache, au niveau du serveur, et directement via votre CMS. Là encore, sur WordPress, il en existe plusieurs qui permettent d’atteindre des résultats significatifs : WP Rocket, Cache Enabler, W3 Total Cache…

Et quand on dit résultat significatif, ce n’est pas à la légère : en moyenne, on peut augmenter ses performances de chargement d’une trentaine de pourcents !

Cumulé aux précédentes actions d’optimisation que nous avons vues, cela devient rapidement intéressant – et encore, on n’a pas vraiment mis les mains dans le cambouis 🧐

Si ça vous intéresse, et si vous souhaitez aller plus loin dans l’optimisation de votre site, vous savez où nous trouver !